On pense souvent bien faire en choisissant de la viande pour ses repas, mais certaines coupes peuvent ruiner nos efforts minceur sans même qu’on s’en rende compte. Voici trois viandes auxquelles il faut prêter attention, même si elles ne crient pas « calories » au premier coup d’œil.
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ToggleL’agneau : le faux ami tendre
Ah, l’agneau… avec sa chair savoureuse et ses plats dominicaux qui sentent bon la tradition. Pourtant, sous ses airs innocents, il cache bien son jeu. Surtout quand on parle de la poitrine d’agneau. Très prisée pour son goût généreux, elle peut contenir jusqu’à 15 % de matières grasses ! Un vrai petit piège pour celles et ceux qui surveillent leur balance.
Cela dit, ne jetons pas tout l’agneau avec le bain du bouillon : certaines parties comme les côtelettes sont un peu plus raisonnables. Mais clairement, si l’objectif est de mincir sans frustration, ce n’est pas vers la poitrine d’agneau qu’il faut se tourner.
Le porc : attention à l’échine
Le porc a mauvaise réputation… et il ne fait pas grand-chose pour la redorer, il faut bien l’avouer. Travers, lard, échine : ces morceaux sont riches, goûteux, mais très caloriques. L’échine de porc, par exemple, est un concentré de plaisir… et de graisses.
Mais comme toujours, il y a des nuances : le filet de porc ou le rôti sont des choix bien plus légers et peuvent s’intégrer sans souci dans un menu minceur. L’important, c’est de savoir choisir et de privilégier les cuissons douces et sans ajout de matière grasse.
Le bœuf : le champion des calories
La médaille d’or revient au bœuf. Et pas n’importe quelle partie : la côte de bœuf, véritable icône des barbecues et autres repas copieux. Ce morceau est non seulement généreux en saveurs, mais aussi en lipides. Rien de tel pour faire exploser le compteur calorique d’un repas en un clin d’œil.
Heureusement, le bœuf a plus d’un muscle dans son bœuf. Des morceaux comme le paleron, le jarret ou encore le faux-filet sont plus maigres et conviennent bien mieux à un programme de rééquilibrage alimentaire. Et pour ceux qui aiment la viande rouge, c’est une alternative parfaitement acceptable, à condition de rester dans des portions raisonnables.
Viande rouge vs viande blanche : le bon choix santé
Ce n’est pas une nouveauté, mais ça mérite d’être rappelé : la viande blanche est globalement moins calorique que la viande rouge. En optant pour du poulet (sans la peau) ou de la dinde, vous limitez non seulement l’apport en graisses saturées, mais vous faites aussi un joli geste pour votre cœur.
D’après l’OMS, une consommation trop élevée de viandes rouges et transformées est associée à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Et il ne s’agit pas d’un petit excès de temps en temps, mais bien d’habitudes alimentaires ancrées.
En résumé ? Si vous essayez de perdre du poids, il n’est pas nécessaire de bannir toute viande de votre assiette. L’essentiel est de faire les bons choix : préférer les morceaux maigres, adopter des modes de cuisson plus sains (comme la vapeur, le grill sans matière grasse ou la cuisson au four) et limiter les excès.
Et puis, qui a dit qu’un bon plat devait forcément être lourd ? Avec un peu de créativité et les bons ingrédients, on peut se régaler tout en respectant ses objectifs. Parce que manger équilibré, ce n’est pas punir son palais — c’est lui apprendre à savourer autrement.



